jeudi 7 juin 2018

Chronique : Organum ‎– Volume Two



Organum Volume Two

Les cliquetis, la machine-outil progresse, bouge, lime et crisse. Des grincements, incessants, aiguës. La machine de Kafka, la machine des machines, l'élément sonore, sous le métal, sous la rouille, crissent les vis et la rouille rouge. L'élément bancal, scande et ne cède pas sous le poids qui force sur le sol de métal aussi. La machine qui grince et forme un tout sonique, un tout qui bouge, régulier et lent. Des nappes cachées, passent au-dessus, passent derrière, mais seuls le métal, le fer et le zinc, crissent en cadence, mâchoires d'acier, gris et dur. L'hypnose par le métal, l'acier qui grince et progresse. C'est l'industrie, quelque part l'homme, c'est la création de l'homme. Machine. L'organe est son maître jusqu'à devenir organe elle-même, dans l'huile qui devient eau et le fer qui devient chair.

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