lundi 4 juin 2018

Chronique : Rafael Toral ‎– Space


Rafael Toral Space

Les sons, une résonance avec une idée de métal. L'oscillateur, des réglages pour une élasticité sonique. Des particules, des bulles, des cercles. Une vibration recouverte de vibrations opposées, qui se déposent cliquetis et caquètements. Une technologie du microcosme chantant. Un bestiaire d'insectes, d'aimants qui collent, de gloussements, les oiseaux d'un ordre ancien ou à venir. C'est la symbiose plutôt que l'affrontement. Les systèmes se séduisent et poursuivent. Ils poursuivent dans le son, dans les vibrations. Le métal, le son d'ambiance, un métal amolli, souple, qui ploie et qui résonne avec une idée de vibration céleste, épurée. L'oscillateur, vibre et intercède avec quelques sons cuivrés, quelques sons qui apparaissent sur la fin, inattendus. Les sons d'un jazz qui est mort pourtant. Tout s'accorde avec les créations légères et l'intelligence. Même l'émotion peut venir, repartir ou rester.

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