Un dédale
Poutrelles
L’orange
marque le gris
Les
sourires sordides
Un
labyrinthe de chair
Je
déambule
Le soleil
d’hiver me parle
***
Loin
Et si
difficiles
Pour les
cœurs fragiles
Des
souvenirs
De couleur
S’agencent
Et
s’effondrent à nouveau
Me
laissant
Seul
La soirée
dans Grenade
Pendant
quelques instants
***
Des bruits
sourds
Les
lointaines ondes
Je vacille
Sous lueur
mince… et froide
Le piano
triste
Résonne
dans le béton
Il faut
maintenant partir
***
Port de
Cap d’Ail
Une arche
bleue
Une
Boue noire
dans
Une eau
qui
Vert de
s’abandonner
A l’air
Froid et
D’un
soleil qui
Tombe
derrière
Les
immeubles
Tachés
d’ombre
***
Le
cerisier seul et blanc
Verger
Au pied du
béton
Les
différents verts
Seuls dans
l’île
Quelques
fruits attendent