Ommadon – End Times
Brouillard
électrique, des grésillements dans la densité extrême. Les aspérités, les
accords aux tons descendus, vers les abimes qui recouvrent la lumière. La ligne
qui perce, étrange, la ligne qui s’extirpe. La combinaison, juxtaposition dans
la force droite, pure, la lenteur sans pulsation, avant la pulsation. Les
méandres s’adossent aux sons, l’épaisseur. Les coups frappés, avec méthode, une
manière de compter qui dure et tente d’approcher la force lourde de la terre.
Hypnotisé par la masse qui descend, par frappes intenses. Sur les falaises du
vide, la matière se cogne à coups sourds, longs, graves et noirs. En ricochets,
par vagues, ce son de terre qui cogne, matière – forme brut, qui se fait
eau, brouillard, puis terre. La voix qui sort de la pierre, noire, désaxée de
la mélodie, l’empreinte en force dans le spectre sonore. La venue de quelque
chose, la granularité poussée jusqu'à l'apaisement, la gravitation.
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