mardi 19 juin 2018

Chronique : Ommadon ‎– End Times



Ommadon End Times

Brouillard électrique, des grésillements dans la densité extrême. Les aspérités, les accords aux tons descendus, vers les abimes qui recouvrent la lumière. La ligne qui perce, étrange, la ligne qui s’extirpe. La combinaison, juxtaposition dans la force droite, pure, la lenteur sans pulsation, avant la pulsation. Les méandres s’adossent aux sons, l’épaisseur. Les coups frappés, avec méthode, une manière de compter qui dure et tente d’approcher la force lourde de la terre. Hypnotisé par la masse qui descend, par frappes intenses. Sur les falaises du vide, la matière se cogne à coups sourds, longs, graves et noirs. En ricochets, par vagues, ce son de terre qui cogne, matière forme brut, qui se fait eau, brouillard, puis terre. La voix qui sort de la pierre, noire, désaxée de la mélodie, l’empreinte en force dans le spectre sonore. La venue de quelque chose, la granularité poussée jusqu'à l'apaisement, la gravitation.

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