vendredi 1 juin 2018

Chronique : Walter Marchetti ‎– La Caccia (Da Arpocrate Seduto Sul Loto)


Walter Marchetti La Caccia (Da Arpocrate Seduto Sul Loto)

La nature, surtout les animaux, surtout les oiseaux, la musique du monde qui est musique car le monde est son. Espacés, bruits secs, des becs et des langues pointues, dynamique aléatoire du vivant, du criant, du chantant. Caché, dans les herbes hautes, le long d'une rivière ou derrière un buisson, à l'affut des sons, découvrir ce qui était toujours là. Des crissements, des sons qui percent le silence brutalement, le primitif est l'allier du monde, il ne dialogue pas. Les minutes passent, le système est stable, réserve toujours le meilleur, à condition de rester caché, dans les herbes hautes. La nature sauvage n'aime pas beaucoup les hommes, surtout ceux auxquels je pense. La nature sauvage aime le monde, et le son est son ode à son cosmos, qui est notre cosmos - mais nous rêvons à l'infini, ça nous arrange.

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