lundi 3 décembre 2018

Chronique : Mariachi


Mariachi

Des mesures, l’ambiance qui se décompose – les espaces réduits, la place dans la structure sonore. La silhouette qui se confronte aux éléments – les lignes métalliques, des résonnances se placent avec un écho faible. La description de cercles, une pesanteur annihilée – des gestes solides, la maîtrise qui permet d’incruster des éléments ténus. Des vibrations – la fréquence de l’action sur le hasard. Des portes, un lieu sombre et rouge – les visages qui n’ont plus rien d’autre à proposer qu’être des visages. Les émissions, la guitare – la transmutation vers un espace clos, sans réverbération. J’aime ressentir – je perçois une image de la qualité à travers des tremblements, soubassements, détériorations et reconstructions d’autres vibrations. La noblesse véhiculée – l’entrée au cœur même d’une matière, en suspens.

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